
La Loire à vélo
N° 2, 132 pages, 7,50 €, actuellement en vente, en kiosques, sur ce site et sur abonnement

La Loire comme une évidence
La douceur angevine qu’évoquait Joachim Du Bellay n’est pas une légende. Étienne Davodeau, prolifique auteur de bandes dessinées, natif et résident de la région, en reproduit les couleurs mordorées et les reflets pastel dans son dernier album, Loire. Il nous ouvre son atelier et nous emmène faire un tour à vélo. Parce que oui, il est aussi cycliste, et depuis longtemps.

La voie royale
La Loire à vélo est le plus ancien et sans doute le mieux équipé des grands itinéraires cyclables. Elle a inventé le label « Accueil Vélo », qui fleurit à l’entrée des châteaux, sur les vitrines des loueurs et réparateurs, dans les campings ou les syndicats d’initiative. De quoi alléger vos sacoches de pas mal de contraintes, dont celle de trouver des parkings sécurisés.

La ligue des châteaux cachés
Trop de monde à Chambord ? De foule à Chenonceau ? Et si vous alliez découvrir les remparts de Troussay, Montrésor, Conon ou Monpoupon ? Ces deuxièmes violons de l’orchestre des châteaux ont connu moins de gloire, mais offrent parfois plus de charme. Le plaisir du voyage à vélo y connaîtra une vraie renaissance.

Un long fleuve sauvageon
La Loire n’en fait qu’à sa tête. Encore sauvage, elle fait et défait son lit, modèle ses berges au fil du temps et selon son humeur. Elle dicte la vie des plantes, des animaux et des hommes qui vivent à ses côtés. Le biologiste Arnaud Cochard, fin connaisseur du fleuve et de son monde changeant, nous a emmenés en balade pédagogique du côté de Sainte-Gemmes…

Au fil des îles
Sur une carte, elles ont la forme de navettes de tapissier qui, au fil de l’eau, tisseraient le fleuve. On dénombre une soixantaine d’îles entre Orléans et Nantes. Certaines sont de simples bancs de sable qui n’apparaissent qu’à la faveur d’une décrue estivale. D’autres sont de véritables communes cerclées par la Loire. Ces petits pays effilés par le courant pulsent au rythme des crues, des saisons, et parfois de la vie de château.

Le jour du poisson
Le vélo, ça creuse. Et tant qu’à manger, autant manger bon et local. Pour ce premier numéro de Traverse, dans le Finistère, Romain et Charlotte, de Peck & co. à Brest, nous ont confié leur liste de courses. Pour ce bánh mì vietnamo-breton, elle fait surtout appel à un expert du jambon…

Zigzags à Saint-Nazaire
Il faut aller au bout du fleuve et découvrir sa vigie, Saint-Nazaire. La ville s’explore facilement à vélo, entre les Chantiers de l’Atlantique et le quartier de La Havane. On peut aussi s’en échapper pour une visite du marais de Brière et de ses étonnantes chaumières. Bienvenue à bord !

Six itinéraires confluents
En supplément des itinéraires détaillés dans le cahier Finistère, nous avons dessiné six autres traces, à parcourir en une ou deux journées, avec ou sans sacoches. Mais toujours avec landes, rochers, phares, sardines et balises — et le plus loin possible de la circulation automobile.
Pédaler la France (et au-delà)
Des récits de voyages, des rencontres, des conseils pratiques, des tests, et l’actu du voyage à vélo…
Pour relier les deux capitales par-dessus la Manche, via Dieppe, suivre « l’Avenue verte » sur 400 km, via le port ferry de Dieppe, en fredonnant ou pas du Jane Birkin.
La véloroute bilingue et binationale reste une (petite) aventure — surtout côté anglais, plus rude et moins prévenant, même s’il offre des moments de grâce. C’est une forme d’élégance locale, should we say. En route !
Le tourisme à vélo se conçoit aussi en milieu urbain. Découvrir une ville à vélo le temps d’un week-end ouvre des points de vue et des espaces insoupçonnés ou inaccessibles au piéton. Nous l’avons testé avec bonheur à Bordeaux. « La Belle endormie » du siècle dernier se révèle, à vélo, être une « Belle éveillée ».